Le 30 septembre dernier, le PSG privé de Zlatan Ibrahimovic remportait au Parc des Princes le choc des titans européens (3-2). Un match entré dans l’histoire du club qualifié pour les huitièmes de la Ligue des champions.
Fidèles à leur habitude lorsqu’il s’agit de Paris, les médias spécialisés français étalent leur pessimisme et leur réserve maladive. Ils ne croient pas les hommes de Laurent Blanc capables de renverser en Ligue des champions une vraie montagne européenne comme le FC Barcelone. D’autant que la formation espagnole aligne les victoires en Liga et conserve une défense inviolée.
La réserve des observateurs trouve sa justification dans le début de saison des Rouge et Bleu guère séduisant au niveau de la manière, même si l’équipe se présente à son rendez-vous de gala invincible, toutes compétitions confondues.
Autre raison pour les observateurs hexagonaux de faire la moue, le PSG est obligé d’évoluer sans sa vedette, Son Altesse Zlatan Ibrahimovic, victime depuis la fin août d’une talalgie douloureuse et contraint aux soins et au repos.
L’exploit de Verratti
Pourtant, Paris, transfiguré, dispose enfin de son magique milieu de terrain – Matuidi, Thiago Motta, Verrati. De quoi surprendre son adversaire en proposant tous les ingrédients nécessaires pour contrarier la fameuse possession du ballon des Catalans. Pressing individuel et collectif infernal, contres éclairs et meurtriers. La méthode est efficace et permet aux champions de France en titre de rester devant tout au long du match : 1-0, 1-1, 2-1, 3-1 puis 3-2.
On aura tout vu lors de ce match, même un premier but de la tête du génial lutin italien (1m 65) sur un centre magnifique de Gregory Van der Wiel. Le Paris SG version qatarie s’impose et prend une option pour la qualification. Et comme en 2013 face à Benfica (3-0), il tient là son match référence. Deux mois plus tard, le Barça prendra sa revanche, au Camp Nou (3-1) malgré l’ouverture de la marque par Zlatan, de retour sur ses anciennes terres. Mais ce PSG-là, moins efficace et plus friable derrière, ne ressemble déjà plus à celui de l’automne…
@fchehat