En débarquant en Arabie Saoudite pour disputer cette 22e édition, les champions 1992 et 2004 ne s’imaginaient sans doute pas vivre une telle montée en puissance. D’emblée, ils décrochaient un nul méritoire (1-1) face au pays organisateur après avoir été menés au score, grâce à Majid.
Trois jours plus tard, le Qatar était tenu en échec par le Yemen, équipe pourtant à sa portée. Mais les résultats de ses adversaires du groupe lui permettaient encore de se qualifier avec un nul au minimum contre Bahrein. Un résultat acquis (0-0) – le troisième partage de points ! – et un passage en demie face à Oman, la formation dirigée par le Français Paul Le Guen. Menés au score 1-0, les Qatariens égalisaient sur penalty à la demi-heure de jeu, avant de se détacher en seconde période grâce à un doublé bienvenu d’Ali Assadalla (59e, 67e).
Retrouvailles avec les Saoudiens
Victorieux 3-1, le destin leur a offert en finale des retrouvailles somptueuses avec l’Arabie Saoudite, treize jours après leur premier match. Une fois de plus, les locaux ont ouvert la marque les premiers. Mais Moukhtar égalisait très vite, avant que son coéquipier Khoukhi offre la victoire au Qatar à l’heure de jeu (2-1).
Ce troisième sacre, le premier de Belmadi en tant que sélectionneur, s’est également accompagné du titre de meilleur gardien pour Qasem Burhan. Une heureuse façon de préparer la Coupe d’Asie, dont le Qatar sera naturellement l’un des outsiders à surveiller…
Samir Farasha