C’est devenu une manie, dès que le Standard de liège patine en Jupiler Pro League, les médias belges s’interrogent au sujet de l’importance et sur le degré d’influence de son meneur de jeu Mehdi Carcela . Est-il encore indispensable ? A-t-il atteint ses limites ? Et souvent, ceux qui le connaissent le mieux, en l’occurrence ses coaches anciens ou actuels répondent par la négative.
Et ils le répètent à l’envi, le Belgo-Marocain n’est pas difficile à gérer: » Non, a ainsi répondu cette semaine José Riga qui l’a connu au Standard entre 2013 et 2015 dans un entretien accordé à La Dernière Heure/ Les Sports, car il est très souvent décisif. Par moments, son côté insouciant peut excéder mais il doit trouver un juste milieu entre discipline et liberté.S’il met tout le monde d’accord en dominant un match, c’est un régal et il peut se permettre de moins bosser sans ballon. Mais quand il devient un joueur moyen en possession et qu’il ne bosse pas… »
Inégal quelques fois, reconnait le technicien belge mais le Lion de l’Atlas est tout sauf un tricheur : » Après, il est tellement vrai qu’il ne triche pas. On ne sait pas ne pas l’aimer: cela Je pense qu’il en a encore sous le capot. On attend toujours de lui qu’il place la barre plus haut, mais il est aussi dépendant des autres. S’il ne reçoit pas les bons ballons, il ne peut pas être performant ».
Le natif de Liège que la rumeur donne partant au prochain mercato traverse des semaines difficiles tout comme les Rouches qui viennent d’être giflés par dans les Play-offs 1 par Bruges (0-4). Mais il devra se ressaisir s’il veut que le sélectionneur Hervé Renard coche son nom sur la liste des 23 Lions de l’Atlas qui seront appelés à disputer la phase finale de la CAN 2019 en Egypte (21 juin – 19 juillet).
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