Alors que le tournoi olympique débute jeudi 4 août, l’Algérie n’a affiché publiquement aucun objectif précis à sa sélection. Pour une double raison: d’abord parce que c’est sa première participation depuis 36 ans et donc qu’elle n’y a plus de repère, ensuite parce que dans le groupe D, l’Argentine et le Portugal se détachent comme les deux incontestables favoris. D’où le discours prudent du sélectionneur : « Il faut négocier tous les matches avec la même détermination et abnégation, a confié Pierre-André Schürmann à l’agence Algérie Presse Service, nous allons aborder la compétition dans la peau d’un outsider qui défendra crânement ses chances. Nous avons bien préparé le rendez-vous brésilien en disputant plusieurs matchs amicaux contre l’Irak à deux reprises et face à Valence et Grenade, des tests bénéfiques pour l’équipe avant de débuter le tournoi”. En vérité, les coéquipiers de Baghdad Bounedjah ont un plan : battre le Honduras et miser sur un exploit contre l’un des deux gros pour créer la surprise. Un plan crédible à condition que le Honduras soit vraiment le maillon faible du groupe : Le Honduras a beaucoup progressé depuis le tirage au sort. Il renferme dans ses rangs quatre à cinq joueurs qui évoluent dans l’équipe A, mais nous on se concentre beaucoup plus sur nos qualités et nos possibilités que sur celles de l’équipe adverse, c’est ma devise dans le travail”. C’est ce scénario qui avait prévalu en 1980 à Moscou et qui avait permis aux Fennecs de se qualifier pour les quarts de finale. La Syrie était alors le maillon faible.
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