Le milieu offensif algérien, Riyad Boudebouz, a rejoint Saint-Étienne cet été en provenance du Betis Séville où l’a remplacé un autre artiste, un certain Nabil Fekir. A 29 ans, l’ancien joueur de Sochaux et Montpellier laisse ses fans un peu sur leur faim tant son talent est immense alors que son palmarès est bien maigre.
Qu’importe ! L’international algérien, qui n’était pas de la campagne du titre africain en juillet , n’en reste pas moins un amoureux et un partisan du beau jeu, du foot passion : « Ma définition du football, c’est le plaisir et le travail. Dans le désordre, a-t-il confié à l’occasion du savoureux portrait que lui a consacré le quotidien L‘Équipe, j »aime le jeu et la notion du spectacle. Quand j’étais jeune, mes grands frères me faisaienr jouer tout le temps . Mon père et mon oncle joueraient aussi au foot dans mon quartier; les vendredi s et samedis. Quand tu grandis comme ça, tu gardes cette passion. Même en vacances, je ne peux pas m’arrêter de jiouer. Je ne ressens pas ce besoin de me défoncer physiquement. Avec le ballon, c’est la gagne . Je ne suis pas dans la gestion.. Je déteste rater me moindre ntraînemenr, le moindre jeu (…) Quand tu gagnes, que tu as été bon pour l’équipe, que tu as tout donné sans tricher , tu rentres chez toi avec un sentiment de plénitude . Seul mon fils me procure ça. Je suis un joueur ».
Une vraie déclaration d’amour au jeu à onze. Digne de celle qu’a fait l’attaquant international argentin du Paris SG, Angel Di Maria, à son retour du stage effectué en Chine. Avec Boudebouz, Saint-Etienne et l Ligue 1 récupèrent un savoureux artiste. De leur côté, les gardiens de but devront se méfier de son savoir-faire en matière de coups francs et de penalties.
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