Lancée il y a un an, presque à la va-vite, surtout pour augmenter les chances de la candidature du royaume saoudien à l’organisation de la Coupe d’Asie dames, la Saudi Women PL est revenue le weekend dernier plus forte avec un championnat à huit clubs mieux dotés et mieux structurés pour un saison deux vraiment fondatrice. « Révolutionnaire’ selon le qualificatif utilisé par les médias locaux.
Ce qui comble de joie la vice-présidente de la Fédération saoudienne de football (SAFF) « Nous sommes ravis que la Premier League féminine soit enfin de retour, a confié Lamia Bahaian en conférence de presse, et nous avons hâte que l’action commence. La saison dernière n’était que le début d’une évolution massive dans le football professionnel féminin ici en Arabie Saoudite, et cette fois-ci, la ligue sera encore plus grande et meilleure. Nous pensons que 2023/24 marquera le début d’une nouvelle ère passionnante pour le football féminin national. »
Les huit clubs engagés pour la conquête du titre se sont bien renforcés en recrutant des joueuses plus côtées à l’échelle continentale et en confiant souvent la direction sportive à des staffs techniques étrangers.
Sur le plan financier, outre les dotations gouvernementales et fédérales, la Saudi Women PL e a signé un contrat de sponsoring de trois ans – dont le montant n’a pas été révélé- avec la multinationale PepsiCo.
Le championnat aura par ailleurs deux diffuseurs.Sur le plan national, la Saudi Sports Channel diffusera les 14 journées au programme alors que diffusion internationale est confiée à la plateforme de divertissement DAZN a acquis les droits pout les marchés mondiaux hors Moyen-Orient et Afrique du Nord. En clair, tout va vite en Arabie saoudite quand la volonté du pouvoir royal le décide.
Les clubs engagés: Al-Nassr Riyadh (champion en titre), Al-Hilal Riyadh, Al-Ittihad Jeddah, Al-Nahda Dammam, Al-Ahli Jeddah, Al-Shabab, Al-Qadsiah/
@Fayçal CHEHAT