Youness Belhanda a fait sa première entrée en jeu en Bundesliga avec le Schalke 04 dimanche dernier à Gelsenkirchen. Une première conclue par une défaite face au Werder Brême (1- 3). Dans un entretien exclusif accordé au site marocain mountakhab.net, il est revenu sur son prêt payant d’une durée de six mois au club allemand et ce qu’il en attend personnellement : « Le plus important pour moi c’était de rebondir dans un championnat majeur et d’avoir du temps de jeu, ce qui n’était pas le cas au Dynamo Kiev. Au Werdercar ça se passait mal avec l’entraineur. Après, j’ai toujours eu l’ambition de tenter une nouvelle expérience avec un bon club européen. C’est vrai que Schalke est mieux classé et en plus il participe à l’Europa League. Ce détail a donc effectivement influencé ma décision ».
Hormis les ambitions de son nouveau club, le Lion de l’Atlas insiste beaucoup sur la qualité de jeu pratiqué dans le championnat allemand, qui lui convient parfaitement, et le côté festif qu’offre une Bundesliga très populaire : » Oui c’est vrai, il y a beaucoup d’espace dans le jeu, surtout si je suis amené à évoluer comme milieu offensif. La Bundesliga est un championnat que j’apprécie beaucoup, en plus on joue dans des stades bien remplis. On a joué le dernier match à Darmstadt dans un stade plein, même s’il s’agit d’un promu. Cela a aussi été le cas pour mon premier match avec Schalke 04 à domicile. J’ai remarqué qu’il y a toujours une grosse ambiance dans les stades allemands » .Cela dit, si l’ancien héraultais veut convaincre Schalke 04 de transformer le prêt en transfert définitif l’été prochain, il devra convaincre sans tarder son entraîneur. En effet, André Breitenreiter a renoncé à lui accorder la moindre minute de jeu contre Darmstadt en miliue de semaine et s’en est expliqué de façon indirecte: “« Younès a montré de très bonnes choses. Mais depuis deux semaines, il a fait trop peu. Ses performances à l’entraînement ne m’ont pas poussé à miser sur lui. Voilà ce que je lui ait dit”. Cela a le mérite d’être clair. Le natif d’Avignon sait ce qu’attendent de lui les Allemands: “arbeit, arbeit, arbeit…”
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