La Coupe d’Afrique des nations offre de façon permanente des occasions de faire parler d’elle. Sur tous les plans : saison idéale de sa tenue, périodicité bisannuelle ou quadriennale, partage de son organisation. C’est ce dernier thème qu’a abordé le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) en avouant sa préférence pour la co-organisation pour des raisons économiques et d’infrastructures. Notamment depuis le changement de formule: “Avec cette CAN à 24, je pense que ce serait judicieux que la Confédération africaine de football (CAF) indique aux pays qui auront du mal à organiser de voir du côté de leur voisinage la possibilité de faire une co-organisation, a confié Augustin Senghor devant les journalistes de la presse sportive sénégalaise (ANPS).
Le boss du foot sénégalais pense notamment à la Guinée voisine chargée de recevoir l’édition 2025 à laquelle , il a lancé un message : » “Aujourd’hui, c’est à la Guinée de dire oui ou non si elle est prête ou à une co-organisation. Si la Guinée l’ accepte ce sera une excellente chose et ce sera plus léger pour chacun des deux pays ». Pour expliquer sa démarche, Senghor n’a pas hésité à citer l’exemple de la Coupe du monde dont le futur semble se dessiner sous la forme d’un chantier à deux ou à plusieurs : “Et si une grande puissance comme les Etats Unis d’Amérique s’est associée au Mexique et au Canada pour abriter une Coupe du monde en 2026, pourquoi des pays voisins sur le continent ne peuvent pas s’associer pour une CAN à 24”.Un discours de raison. Mais la raison est-elle compatible avec les orgueils nationaux ? À voir.
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