Malgré son arrivée récente (3 juin 2016) dans le groupe, Naim Sliti, occupe déjà une place importante aux yeux du sélectionneur Nabil Maaloul, qui compte sur lui autant que sur des cadres tels Wahbi Khazri.Et à l’évidence, cette évolution rapide tant en club qu’en sélection satisfait le natif de Marseille : »C’est l’aboutissement de tout un travail, a confié le joueur de Dijon dans un entretien accordé à l’Agence France Presse, jouer un Mondial et représenter « son pays », la Tunisie, devant des centaines de millions de téléspectateurs du monde entier ? Il y a quatre ans, tu m’aurais dis ça je ne t’aurais pas cru ! C’est la plus belle des compétitions. Avec la volonté de Dieu, tout est possible ! Comme quoi il faut travailler, vraiment ne rien lâcher, croire en ses capacités ».
Sliti, qui compte désormais 19 sélections et 3 buts est à l’unisson de ce que pense l’ensemble du groupe des Aigles de Carthage, réaliser une grosse performance en Russie: ‘ »Bien sûr, on veut tous, on aimerait tous passer. Cela va être très difficile mais pourquoi pas. Il faut se mettre à la hauteur de l’événement. Je pense qu’on peut le faire ».
Le joueur formé à Angers formule un seul regret, la blessure de Youssef Msakni : » Son absence est un coup très dur, « Youss » c’est quelqu’un de très important dans le groupe, c’est le leader ! Que soit techniquement sur le terrain et même en dehors. Le groupe, le pays, comptaient beaucoup sur lui ». La meilleure manière pour les internationaux tunisiens de faire oublier au meilleur buteur de la Qatar Stars League sa mésaventure, c’est de réaliser une grande Coupe du monde. Et cela peut commencer par une performance lundi soir face à l’Angleterre à Volgograd
@Cheikh Mabele