Dans une série d’articles publiés à la suite d’un reportage exclusif réalisé à Moscou que lui a consacré le site belge walfoot.be, le milieu offensif algérien Sofiane Hanni (28 ans) a abordé de nombreux sujets dont certains témoignaient d’une certaine nostalgie de sa longue expérience en Jupiler Pro League. C’est ainsi qu’il a évoqué en des termes très flatteurs son ancien entraîneur à Anderlecht, René Weiler.
À l’évidence le natif d’Ivry-surSeine en proche banlieue parisienne voue une grande admiration à celui qui avait fait de lui le capitaine des champions de Belgique en 2017 : « Franchement, je percevais Weiler comme un génie du football, au moins à l’échelle belge, a-t-il confié, il avait, excusez-moi du terme, les couilles, en connaissant les exigences du public et des analystes, de dire que le football avait évolué, que le foot-champagne d’Anderlecht, ce n’était pas son problème. Il a réussi à nous faire croire en son projet. Il nous montrait des exemples de grosses équipes européennes qui ne jouaient pas le football barcelonais ».
Il n’y a pas de doute, le Fennec, qui n’arrive pas trouver ses sensations depuis qu’il a rejoint le Spartak Moscou, a aimé cette expérience et en parle avec délectation : « C’était très dur de jouer contre nous, on faisait mal aux adversaires. C’était aussi la première fois que je rencontrais un coach capable de varier à ce point son approche d’un match ». Dans un autre article, Sofiane Hanni s’est également réjoui du retour de Malines KV parmi l’élite après une année passée au purgatoire. Un club familial où tout avait commencé pour lui dans le plat pays et où il a laissé une trace indélébile.
@Cheikh Mabele