Sans être un échec total, la première de Sofiane Hanni dans le championnat russe sous les couleurs du Spartak Moscou est frustrante. Le milieu offensif a joué par intermittence sous les ordres de deux coaches différents: « Forcément qu’il y a une frustration individuelle, a-t-il confié au site walfoot.be qui lui a rendu visite à Moscou, c’était ma première saison complète et je n’ai pas pu avoir le rôle que j’étais venu pour avoir. Je suis là pour avoir un rôle important, comme dans mes anciens clubs ».
L’international algérien a expliqué honnêtement pourquoi il avait fait le choix russe en quittant Anderlecht par la grande porte: « J’ai rejoint le Spartak parce qu’il y avait l’Europe. Oui, j’y gagnais financièrement et je n’ai pas peur de le dire, mais je jouais l’Europe, et c’est ce qui compte le plus pour moi : même l’Europa League, c’est un kiff pour moi, j’y prends plus mon pied qu’en championnat. Donc cet aspect restera au centre de ma carrière ».
Et comme la rumeur affirme qu’il est à nouveau en partance vers une nouvelle aventure, il n’exclut cependant pas un retour chez les Mauves : « J’ai accompli des rêves avec Anderlecht en remportant des titres. Je veux revivre ça. Si Vincent Kompany m’appelle ? J’ai un grand respect pour l’homme et le joueur. Je suis ouvert à toute discussion, de toute façon, toujours ». L’arrivée de l’ancien axial de Manchester City et des Diables Rouges de Belgique sur le banc des champions du royaume en 2017 est toute fraîche. Kompany n’a pas encore commencé son marché pour compléter un groupe qui n’aura pas de compétition européenne à jouer en 2019-2020 mais qui s’attelera a redevenir champion national. Lorgnera-t-il alors du côté de Moscou où un Fennec, qui ne disputera peut-être pas la CAN 2019, à l’oreille en alerte? À suivre.
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