Mehdi Carcela fait partie de l’histoire du Standard de Liège et de la Jupiler League . Un talent pur promis à un avenir exceptionnel mais qui a souvent laissé ses fervents supporters sur leur faim. En raison d’une instabilité dans la haute performance. Capable de fulgurances impressionnantes, il peut disparaître par moment.
Un entraîneur qui le connait bien affirme qu’il est trop tard et que l’on ne pourra pas changer l’international marocain (22 sélections, 1 bu) qui bouclera ses 30 ans en juillet prochain: « Je suis fou de lui, même si on ne voit pas le même Carcela, a confié Eric Gerets, l’ancien entraîneur de Marseille et sélectionneur des Lions de l’Atlas, au journal flammand Het Nieuwsblad, pour moi, ça reste un géant, mais il ne tire pas le meilleur parti de ses capacités. S’il pouvait réaliser des performances de classe mondiale à chaque match, évidemment, il ne serait plus en Belgique. Mehdi est un garçon que tu ne peux pas changer. Preud’homme, Gerets ou même le meilleur entraîneur du monde, … C’est comme ça! C’est à prendre ou à laisser ».
Une déclaration forte et sincère qui ressemble à un dépit amoureux. Ce que pense Gerets est symbolisé par le bilan chiffré de la saison en cours du natif de Liège auteur de 4 buts et 7 passes décisives en 28 matches de championnat. Enfin, il se murmure que le joueur a des velléités de départ en fin de saison avec peut-être le choix d’un exil doré dans le Golfe arabe où évoluent déjà quelques pointures marocaines. À l’image de Youssef El Arabi voire Mehdi Benatia tous les deux sous les couleurs d’Al Duhail dans la Qatar Stars League. A suivre.
@Cheikh Mabele