Le RC Strasbourg où il vient de signer un contrat de quatre ans va être le cinquième club dans la jeune carrière de l’attaquant international algéren Idriss Saadi , après Saint-Etienne, son club formateur, Clermont Ferrand, Gazélec Ajaccio Cardiff City et Courtrai où il avait été prêté par les Gallois. En Alsace, il va retrouver un entraîneur, Thierry Laurey, qu’il a connu en terre corse.« Je suis vraiment heureux de signer dans un tel club, a confié le Fennec au moment de sa présentation, Strasbourg fait partie de l’Histoire du football français. Et pour la première fois dans ma carrière, j’ai la sensation de m’inscrire dans un projet, qui va au-delà du terrain. Tout est réuni ici : le discours des dirigeants m’a séduit, l’entraineur me connaît bien, la ville est belle, le public est passionné…J’arrive avec confiance, mais aussi avec beaucoup d’humilité, prêt à faire mon travail au service du collectif et à me donner à 100% »
Celui qui avoue être aujourd’hui un fan du Parisien Edson Cavani, et de Ronaldo avant, lui est un finisseur-né. Comme il l’a expliqué un jour à un média belge : « Depuis tout petit, j’ai toujours joué pour marquer des buts, c’est un truc qu’on a en soi ou pas. Je suis égoïste juste comme il faut, c’est nécessaire quand on joue devant”. La fibre les gènes, mais cela ne suffit pas, a-t-il tenu à préciser, ça se travaille aussi : il faut répéter et enchaîner à l’entraînement, on peut toujours devenir meilleur ».
Enfin, le joueur évoque les mille et une manières de marquer un but et son serial buteur préféré : « Je me fiche de comment je marque, ce qui compte c’est l’efficacité, qu’elle aille au fond.Maintenant, j’ai déjà buté d’un retourné acrobatique, c’est le kif, je le fais souvent à l’entraînement ! Et je n’ai pas d’idole, même si j’aimais bien le Ronaldo brésilien : aucun joueur ne rassemble toutes les qualités, il faut puiser chez chacun et écrire son propre style”. Pas de doute, les promus alsacien ont fait une belle affaire en signant un vrai battant qui possède une belle marge de progression.
@Cheikh Mabele