Il avait juré que son club n’irait pas disputer la Suoer Coupe d’Afrique à Doha face à l’ES Tunis, Mais, in fine, Mortada Mansour, le président du Zamalek, a perdu le bras de fer qu’il avait depuis des mois avec la Confédération africaine de football. Son équipe ira bien jouer dans la capitale du Qatar le 14 février. Même si le volcanique boss des Chevaliers Blancs ainsi que son fils, Amir, autre homme fort du géant cairote, ne seront pas du voyage. Il faut savoir que le Zamalek risqiuait une suspension de toutes compétitions continentales pendant trois saisons s’il avait exécuté sa menace de boycott.
Du coup, le club a envoyé sa liste de joueurs appelés à disputer le choc nord-africain et son directeur du football affirme désormais que ce match devient la priorité absolue des Rouge et Blanc: » Février est un mois très important pour nous, avec deux matchs pour deux trophées », a confié Amir Mansour, dans les colonnes du site officiel du club, nos deux prochains matches contre El-Hodoud et Ismaily (ndlr en championnat) représenteront une bonne préparation pour les deux Super Coupes (ndlr, d’Egypte et d’Afrique ). Nous ne sous-estimons pas la compétition de Premier League, mais Patrice Carteron a l’intention de faire tourner pour préparer l’équipe pour ces deux rendez-vous ».
Ce revirement du vainqueur de la Coupe de la Confédération n’est pas dû qu’aux menaces de sanctions de la CAF, il repose aussi sur une réalité sportive. Le Zamalek qui possède onze points de retard en Premier League sur le leader, son meilleur ennemi intime, Al Ahly, aimerait bien rafler un ou deux trophées avant de se battre durant le printemps pour sécuriser la deuxième place – visée également par le glouton Pyramids FC- du championnat synonyme d’une qualification pour la prochaine édition de la LDC.
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