Les temps ont bien changé pour le football égyptien depuis les graves incidents qui avait fait 72 morts et des centaines de blessée à Port Said en 2013. Le stades sont devenus des coquilles presque vides et les fans autorisés à suivre les matches par le ministère de l’Intérieur triés sur le volet.
Encouragée par l’excellent déroulement de la CAN 2019 sur les six sites retenus en juin et juillet dernier, la Fédération égyptienne (EFA) avait promis que les restrictions allaient être levées en 2019-2020 mais à l’évidence les vannes ne sont pas totalement ouvertes. Ainsi la Super Coupe 2018 ( elle n’avait pas été disputé en temps voulu) qui opposera Al Ahly au Zamalek, un classico, se jouera devant seulement 10 000 supporters, 5000 pour chaque camp dans une enceinte, le Borg Al Arab Stadium, qui offre 85 000 place.En temp normal, le match se jouerait à guichets fermés.
Ceux qui veulent voir le verre à moitié plein rappelleront que les six derniers chocs ayant opposés les deux géants du Caire avaient été disputés dans des huis-cos assourdissants. A l’évidence, il reste encore du chemin avant que la confiance soit vraiment rétablie entre un pouvoir engagé au quotidien dans la lutte contre la violence politique et un terrorisme islamiste dit « résiduel » et des supporters qui n’ont qu’une seule envie : retrouver les tribunes pour affronter leurs concurrents à coups de banderoles et de chants.
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