C’était l’évènement de la soirée vendredi à Doha, au Lusail stadium, qui accueillera la finale de la prochaine Coupe du monde. D’un côté, le Hilal saoudien champion 2022 et champion d’Asie, de l’autre le Zamalek du Caire, tout récemment sacré en Egypte. Et les choses n’ont pas trainé pour les hommes de l’Argentin Ramon Diaz puisque le Nigérian Odion Ighalo était le premier à se mettre en évidence. Dès la 18e, l’ancien attaquant de Manchester United a ouvert la marque pour le Hilal. Sonnés, les Chevaliers Blancs ont réagi dans le quart d’heure. Et comme souvent lors de leur campagne 2022, la délivrance est venue d’un homme : Ahmed Sayed Zizo. Celui qui a récemment prolongé avec Zamalek a égalisé après la demi-heure de jeu (1-1).
En seconde période, aucun autre but n’a été inscrit. Il a donc fallu recourir à la séance des tirs au but, qui a totalement souri aux Saoudiens. Ces derniers ont transformé leur quatre premières tentatives (Ighalo, Al-Dossari, Vietto et Cuellar). En revanche, Zamalek a raté deux des siennes, d’abord par Zizo (poteau) puis El-Wensh dont la frappe fut repoussée par le gardien saoudien Abdullah El-Muaiouf, héros du soir. Seul Mohamed Tawfik a réussi son tir. A l’arrivée, une victoire du Hilal (4 tirs au but à 1). Zamalek en a profité pour lancer deux de ses recrues, le Sénégalais Ibrahim Ndiaye et le Marocain Zakaria El-Wardi.
Samir Farasha