Le point perdu par son équipe face à la Palestine (0-0) lors de la première journée du groupe B de la Coupe d’Asie des nations qui se dispute actuellement aux Emirats n’a pas été apprécié par Bernd Stange le sélectionneur de la Syrie.
S’il explique cette contre-performance dans un premier temps par le nivellement des valeurs en Asie qui va rendre selon lui le tournoi passionnant, il estime que ses hommes méritaient mieux s’ils n’avaient pas été freinés par un mur infranchissable : « Qui pensait que la Jordanie pourrait battre l’Australie?, a-t’il commencé son argumentation, c’est une très grosse surprise: 88% de possession de balle et 600 [passes], et ils ont perdu ce match. C’est arrivé. C’est le football, a-t-l confié dans les colonnes du journal émirati The National, c’est le premier match du tournoi, et c’est pourquoi il s’agit du plus grand sport du monde. Personne ne sait ce qui se passera demain ».
Avant de préciser son analyse du choc de la vallée du Jourdain disputé par ses hommes : » C’est pareil avec nous. Nous nous sommes battus contre un mur. C’est toujours le même problème, si vous rencontrez des équipes qui défendent avec dix ou neuf joueurs.Ils sont restés très compacts. Comment pouvez-vous accélérer le jeu aavec une telle concentration de défenseus ? Tout ce que vous pouvez espérer, c’est réussir une contre-attaque. C’est très difficile de jouer ce genre d’adversaire. Nous avons tout essayé pour descendre les ailes et nous mettre derrière les défenseurs. Voulant voir la bouteille à moitié pleine, l’ancien sélectionneur d’Oman, d’Irak et de Singapour, de s’est dit content de ne pas avoir perdu et donne rendez-vous à ses hommes dans cinq jours contre la Jordanie; Un adversaire encore plus rude.
@Cheikh Mabele