La Tunisie que s’apprête à diriger le nouveau sélectionneur Faouzi Benzarti reste sur une participation honnête au Mondial 2018 avec un succès et deux défaites. Le travail effectué par son prédécesseur est consistant et l’ancien entraîneur du WA Casablanca lui a d’ailleurs rendu d’ailleurs hommage au moment de sa présentation: « Je n’ai que la réussite dans mon viseur. Ma logique est de bien préparer l’équipe en comptant sur la base solide construite par Nabil Maaloul, a-t-il confié en conférence de presse, j’étais fier du travail de mon prédécesseur. Moi je pense que j’ai bien réussi où je me trouvais. Pour moi, le foot coule dans mes veines. Je vais essayer de donner tout mon possible et je pense que je suis capable de réussir ».
Par ailleurs, le nouveau boss se réjouit de la bonne santé retrouvée du football tunisien à tous les échelons : » J’aime beaucoup Nabil Maaloul et je lui souhaite bonne chance. Pour le Mondial 2018, la participation de la Tunisie n’était pas catastrophique en prenant en compte le niveau du foot en Tunisie et notre entourage. Notre sélection nationale existe et participe dans des compétitions internationales. Idem pour les clubs tunisiens qui évoluent et progressent très bien ». Voilà un passage du témoin en douceur qui nous change un peu des moeurs traditionnellement en vigueur dans le football africain et arabe.
Après avoir échoué à deux reprises avec les Aigles de Carthage (1994 et 2010), la mission qui est confiée au natif de Monastir, la dernière sans doute au vu de son âge (68 ans), est de grande envergure. A savoir se qualifier pour la CAN 2019 et y réaliser une meilleure performance qu’en 2017 (quart de finaliste ) et valider un billet pour le Mondial 2022.
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