Dans un dossier très étoffé intitulé : de Kasperzack à Maâloul, qu’est-ce qui a changé?, le quotidien tunisois La Presse a donné la parole à de nombreux techniciens locaux dont certains ont assumé de grandes responsabilités. Une question difficile, puisque Nabil Maaloul n’a dirigé qu’un seul match depuis le départ du technicien franco-polonais. Mais la réponse de Maher Kanzari nous a paru la plus proche de la vérité et la plus cohérente: » On ne peut pas porter un jugement sur un seul match. Mais à première vue, on peut tirer quelques enseignements, a confié l’ancien sélectionneur des Olympiques, car cette rencontre contre l’Egypte est dans la continuité des matches de qualité disputés par notre sélection nationale durant la dernière CAN du Gabon. Nabil Maâloul n’a pas fait dans la rupture. Son mérite est d’avoir apporté plus de sérénité au groupe et cela s’est ressenti sur la personnalité de l’équipe sur le terrain. A aucun moment, nos joueurs n’ont fléchi ou douter de leur capacité de gagner le match. Maâloul a réussi à doter l’équipe d’une forte personnalité. A aucun moment, on n’a senti que l’équipe nationale risquait de perdre« .
Dans le même temps, Kanzari n’oubliepas de mettre en lumière le travail accompli par Kasperzack : « La différence repose là, a-t-il ajouté, car durant la CAN, notre équipe nationale a sorti de bons, voire de grands matches, mais nos joueurs n’étaient pas suffisamment lucides mentalement pour aller au bout de certains matches lors desquels ils auraient pu réaliser un meilleur résultat s’ils avaient affiché une grande personnalité sur le terrain« . Cette analyse rejoint celle de Maâloul himself. Le nouveau boss des Aigles de Carthage avait, souvenons nous en, insisté sur le mental avant et après la match. Répétant qu’il avait besoin d’une démonstration de fight-spirit de la part de ses hommes (http://www.2022mag.com/aigles-de-carthage-maaloul-privilegie-le-fight-spirit/). Et il fut exaucé au-delà de ses espérances à l’issue du match victorieux face à l’Egypte (1-0)
@Cheikh Mabele