Donné partant, le sélectionneur des Aigles de Carthage, Henry Kasperczak, n’a pas traîné pour démentir l’information et a assuré vouloir poursuivre l’expérience. D’autant qu’il n’a pas été désavoué par la Fédération tunisienne de football (FTF). Mais dans un débat initié par le quotidien tunisois La Presse, ses partisans et ses détracteurs se sont largement exprimés sur son maintien ou pas à la tête de la sélection.
Lassaâd Dridi, actuel entraîneur de la JS Kairouanaise, fait partie de ceux qui plaident pour la stabilité: » Henri Kasperczak n’est pas un novice. C’est un sélectionneur qui entraîne bel et bien à la réalisation de la performance de haut niveau, a-t-il argumenté. Il a adapté le jeu du team Tunisie sur la base d’évaluations (…) C’est un manager dans le vrai sens du terme. Je pense même qu’il a optimisé les capacités de performance de l’équipe. Indépendamment des résultats, il a tracé son sillon et a fait le job comme on dit. Voilà, il ne s’agit pas de dire qu’à défaut de merle, on a mangé des grives ou on a avalé des couleuvres ! Non, on a fait le maximum et peut-être qu’avec un autre choix face au Burkina, on aurait pu passer en demi. Sauf qu’avec des «si», on peut même remporter le trophée… »
Parmi les opposants, on peut classer des personnalités importantes du football tunisien. A l’image de quelque anciens internationaux tels le gardien Chokri El Ouaer, le milieu de terrain Lotfi Laaroussi voire l’ancien sélectionneur Taoufik Ben Othman…Mais in fine, il y a peu de chance que la FTF change le fusil d’épaule à trois mois de la reprise des éliminatoires du Mondial 2018 dans lequels les Aigles de Carthage sont idéalement placés.
@Cheikh Mabele