Quart de finaliste de la dernière CAN disputée en février au Gabon, la Tunisie a mal négocié son retour à la compétition en mars en concédant deux défaites consécutives dans des matches de préparation. D’abord à Monastir contre le Cameroun (0-1), puis à Marrakech face au Maroc (0-1). Du coup, la rumeur d’un départ du sélectionneur Henry Kasperczak court à nouveau dans les rédactions sportives locales. Après la CAN, sa démission avait même été annoncée avant d’être démentie.
Pourtant à l’issue de l’échec face aux Lions de l’Atlas, la déclaration du Franco-Polonais était celle d’un homme encore tout à sa mission et confiant dans l’avenir de son équipe: « L’équipe marocaine nous a causé beaucoup de problèmes et a été très dangereuse devant notre but, avait-il confié, parce que ses joueurs ont des grandes capacités techniques ». Reconnaissant la domination de l’adversaire, il a estimé que des leçons allaient être tirées de cet échec : « C’est un rappel pour corriger nos faiblesses avant le choc avec l’Egypte dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019″. Pour rappel, la Tunisie se trouve dans le même groupe que l’Egypte, le Swaziland et le Bénin, avec une seule place directement qualificative pour le rendez-vous camerounais.
@Chekh Mabele
