Pour succéder à Mouine Châabani, l’Espérance de Tunis a fait appel à un technicien prometteur, l’ancien international tunisien et champion d’Afrique Radhi Jaïdi. Ancien espérantiste, ce dernier rejoint le banc des Sang et Or en provenance du Cercle Bruges. (BEL).
Depuis jeudi 5 août au matin, Radhi Jaïdi est le nouvel entraîneur de l’Espérance de Tunis. Le successeur de Châabani est arrivé la veille à Tunis et a été immédiatement reçu par le président Hamdi Meddeb. Selon le quotidien tunisien « La Presse », l’arrivée du nouvel homme fort de l’EST a été décalée de 24 heures. Voici l’explication.
A l’origine, Jaïdi devait prendre le vol Bruxelles-Tunis le mardi mais, selon le journal, « a dû reporter son voyage de 24 heures, le temps de payer le montant de la clause libératoire incluse dans le contrat qui le liait à son ancien club belge, le Cercle Bruges ». Jaïdi a été accueilli par le secrétaire général du club, Farouk Kattou.
Evidemment, cette arrivée de l’ancien défenseur vedette de l’EST et des Aigles de Carthage est porteuse de bien des espoirs. Agé de 45 ans, le natif de Gabès fut recruté en 1992 par l’Espérance du côté du Stade Gabésien. Il a porté les couleurs espérantistes jusqu’en 2004, remportant huit championnats, la Ligue des champions, la Coupe de la CAF, la Supercoupe d’Afrique, la Coupe Arabe des clubs et la Coupe des coupes sans oublier la CAN 2004 à domicile avec la sélection.
Jaïdi, défenseur axial colossal (1m92) s’est ensuite expatrié en Angleterre, d’abord aux Bolton Wanderers (2004-2006) puis Birmingham City (2006-2009) avant de clore sa carrière pro à Southampton (2009-2012). Sélectionné à plus de 100 reprises, il s’est ensuite lancé dans la carrière de coach, passant par les équipes U21-U23 de Southampton, Hartford Utd (Etats-Unis) puis le Cercle Bruges (BEL) en qualité d’adjoint cette fois.
Il aura pour mission de faire repartir une équipe certes championne 2021 mais qui n’a pas réussi une grande saison sur la scène africaine, et en recherche d’une identité sur le plan du jeu.
Naturellement, son statut d’enfant du club devrait protéger Jaïdi pour quelque temps vis-à-vis des supporters mais aussi de l’exécutif du club. Fin connaisseur du ballon et personnalité appréciée, il va devoir faire rapidement l’audit d’un effectif qui ne manque pas de qualités, mais plus de caractère…
@Samir Farasha