Dimanche, c’est tout le grand Tuhis qui va s’arrêter de respirer pour être à l’écoute des échos du grand derby entre l’ES Tunis et le Club Africain. Un match qui est loin d’être décisif, le championnat n’en est qu’à sa septième journée, mais dont le battu aura du mal à s’en remettre émotionnellement pendant de nombreuses semaines. Interrogé par le quotidien La Presse, l’ancien gardien des Sang et Or, Jean-Jacques Tizié, reconverti en entraîneur, en parle comme l’un des grands moments de sa carrière espérantiste : » Le derby est le genre de chose qui vous marque à vie. C’est le match qui englobe tout. C’est une question d’honneur pour un footballeur, qu’il soit joueur ou entraîneur, a confié l’international ivoirien, On le joue avec le cœur. On montre qu’on est le meilleur. Et ça s’arrête là ». Le joueur formé au Stade d’Abidjan qui a passé six années du côté de Bab Souika poursuit : » Personnellement, c’est un match que je vis avec beaucoup d’intensité. Je l’attends avec impatience. Je le vis toujours comme du temps où j’étais joueur. Je suis en train de tout analyser, de me remémorer tous les derbys que j’ai vécus afin d’essayer de prévoir les situations les plus improbables, sachant qu’un derby n’est jamais gagné d’avance. Je vous fais une deuxième confidence : j’ai envie de fouler la pelouse du stade de Radès dimanche prochain, non pas pour rester sur le banc, mais pour jouer. J’en ai encore la chair de poule ». Une sensation que n’effacera pas les discours plus sévère des médias locaux qui estiment que ce rendez-vous a perdu de son crédit pour la simple raison que les deux adversaires se sont affaiblis au niveau d’ effectifs sans stars marquantes. Il n’est pas certain que cela soit le point de vue du supporter de base qui a la passion des couleurs chevillée au corps.
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