Comme en 2012, 2013 et 2015, l’aventure de la Tunisie à la CAN 2017 s’est arrêtée en quart de finale. Les Aigles de Carthage ont été balayés en l’espace de dix minutes, les dernières, suite à une nette baisse de régime; Comme si e moteur était subitement tombé en panne après avoir tourné si fort et si bien. Un sentiment qui est aussi celui du sélectionneur Henry Kasperczak » Le Burkina a plus mérité la victoire, il a gagné. L’équipe tunisienne n’a pas démontré ses qualités. Nous n’avons pas fourni notre prestation habituelle. On n’a pas retrouvé cette rage de vaincre. On était un peu fatigué. La fraîcheur physique n’était pas au point. On n’a pas joué assez vite toutes les actions offensives. A 0-0 on a eu l’espoir de faire la différence, mais nous avons pris un but sur un coup de pied arrêté. » Fair playe et lucide le Franco-Polonais rend hommage au coaching gagnant de son homologue du Burkina Faso, Paul Duarte / » Les changements dans l’équipe burkinabé ont été une grande réussite, avec un joueur qui entre ( ndlr, Aristide Bance ) et qui fait la différence. C’est ça qui fait le résultat. » A noter que Kasperczak n’a pas chercher à rappeler que son équipe a eu une journée de repos en moins par rapport à son adversaire mais il n’a pas renié son propre coaching et le fait d’avoir installé Aymen Abdennour à gauche à la place du titulaire du poste Ali Maaloul : « J’assume l’entière responsabilité. Wahbi Khazri ? Il était bien pendant une heure, mais ensuite il a physiquement calé et il fallait qu’il sorte ». Tout le monde a pu voir que le joueur de Sunderland n’avait pas apprécié d’être remplacé par Lahmar à l’heure de jeu en refusant de serrer la main de son entraîneur en rejoignant le banc.
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