S’il ne s’est jamais plaint de l’état d’esprit de son groupe depuis son arrivée à Tunis, le sélectionneur Henry Kasperczak a mis en garde les siens à plusieurs reprises concernant l’efficacité défensive. Un avertissement qu’il a a réitéré d’autant que l’équipe sera privée d’une bonne partie de sa base arrière avec les absences d’Aymen Abdennour et d’Ali Maaloul, entre autres. Et qu’il se méfie diablement de l’équipe de Mauritanie que doivent affronter les Aigles de Carthage les 13 et 17 novembre à Nouakchott puis à Tunis: “ L’équipe de Mauritanie possède dans ses rangs de bonnes individualités mais qui tire, néanmoins, sa force de son jeu collectif et rapide, a-t-il constaté sur les ondes de la Radio Mosaïque. Bien organisée en défense, a-t-il précisé, la Mauritanie, une fois en possession de la balle réplique par des attaques rapides et dangereuses. Notre tâche ne s’annonce pas facile et nous devons être bons et lucides à tous les niveaux du jeu pour espérer nous qualifier pour la phase des poules à la fois importante pour la Tunisie et pour moi”. Le Franco-Polonais sait en effet que son bilan ne sera pas jugé à l’aune d’une qualification à la CAN 2017 – un objectif minimal pour une équipe du statut de la Tunisie – mais à celui d’une bonne campagne dans les éliminatoires du Mondial 2018. Un rendez-vous auquel les Aigles de Carthage n’ont plus participé depuis 2002.
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