La Tunisie est, peut-être, à 90 ou 95 minutes de la qualification au Mondial 2018. Deux conditions sont nécessaires pour la réalisation de cet objectif dès le 7 octobre. Que les Aigles de Carthage s’imposent en Guinée et que les Diables Rouges du Congo calent face à la Libye qu’ils affronteront… en Tunisie. Cela fait beaucoup, mais c’est envisageable. En tout cas, c’est l’espoir du défenseur axial Syam Ben Youssef. A 28 ans, le joueur de Kasimpasa en Turquie sait que c’est l’occasion d’une vie de footballeur. Et il ne veut surtout pas la manquer: » En Afrique c’est toujours difficile et je ne pense pas que la Guinée va lâcher, a-t-il confié dans les colonnes du site officiel fifa.com, ils veulent gagner des matches, avoir leur mot à dire et laisser une bonne image dans les qualifications. Mais nous nous devons d’avoir plus envie qu’eux, parce que nous jouons pour une qualification pour la Coupe du monde. C’est tous les quatre ans, c’est une fois dans une vie, ou même jamais. On a cette chance d’avoir notre destin entre nos mais, on espère qu’on va y aller. »
Et pour atteindre cet exploit que la Tunisie attend depuis 12 ans, Ben Youssef est d’accord pour dire que si les Aigles de Carthage ne comptent pas de star internationales dans leurs rangs, ils forment par contre un collectif soudé par une aventure à la fois sinueuse et passionnante qui dure depuis deux ans: « La star, c’est l’équipe. On essaie de travailler ensemble, même en dehors du terrain, on est toujours tous ensemble, on reste ensemble, on plaisante ensemble, il y a une joie de vivre. Sur le terrain, ça se ressent, tout le monde attaque et défend ensemble, et on essaie vraiment de travailler sur ça. Pour que qui que ce soit qui arrive dans l’équipe s’intègre à ce collectif et cette manière de penser. » Pour rappel, la Tunisie occupe la première place du groupe A des éliminatoires du Mondial avec trois points d’avance sur le Congo et sept sur la Guinée et la Libye.
@Cheikh Mabele
