Interrogé d’abord sur la crise qui a secoué la présidence de l’ES Sahel, son ancien président Othman Jenayah en a profité pour dresser un état des lieux du football tunisien peu optimiste : » Aussi bien financièrement que dans la simple gestion, les temps sont vraiment très durs pour le football tunisien, a-t-il confié à l’hebdomadaire Réalités, c’est ainsi qu’au moment où Ridha Charfeddine (ndlr, président de l’ESS) lançait son fameux ras-le-bol, il y a eu de graves actes de violence au Parc B entre des groupes de supporters de l’Espérance Sportive de Tunis à l’occasion d’un match amical. Il y a eu des accrochages au sabre, de la casse, des arrestations. Le manager de l’EST, Mondher Kebaier a vu sa voiture endommagée par ces casseurs. Pourtant, rien ne justifiait toutes ces violences qui ne traduisent aucune crise de gestion. En effet, depuis trois ans, l’EST jouit d’une grande stabilité et réussit de grosses performances. Les titres sont là. Mais tout cela n’est pas normal, et il faut s’opposer fermement aux apôtres de la violence et du hooliganisme ». Il n’est pas sûr que les fans de l’Espérance de Tunis comprennent que l’expérimenté Etoilé Jenayah utilise leur club pour illustrer la situation difficile que traverserait selon lui tout le football tunisien.
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