A quelques encablures du Mondial 2018, le sélectionneur tunisien a fait le point sur la préparation de son groupe actuellement à Braga pour affronter lundi soir le Portugal en amical. Il en a également profité pour évoquer l’absence de son attaquant Youssef Msakni.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il porte une grande estime au natif de Tunis qu’il voyait comme le porte drapeau d’un effectif talentueux : « Msakni, pour le foot tunisien, c’est comme Messi pour l’Argentine ou Cristiano Ronaldo pour le Portugal, a osé Nabil Maaloul dans un ling entretien accordé à l’ Agence France Presse (AFP), quand il n’est pas là, c’est catastrophique. Il n’a que 27 ans, mais il a une influence sur le groupe, et une grande connivence (avec les autres attaquants). C’est un coup dur pour le moral. Côté performance, c’est l’un des meilleurs joueurs de ces 30-40 dernières années en Tunisie, il a été impliqué sur 80% des buts lors de la qualification, soit avec des passes décisives, soit en marquant directement. On doit faire sans notre meilleur atout offensif mais on ne va pas changer l’organisation de l’équipe. On gardera la même logique avec notamment Naïm Sliti qui peut faire l’affaire et jouer à gauche comme il le fait avec son club de Dijon ».
D’un autre côté, l’ancien joueur puis entraîneur de l’ES Tunis se félicite de l’intégration réussie des expatriés « recrutés » en 2018 à l’image de Ellyes Skhiri (Montpellier), Moez Hassen ( Châteauroux ) ou Dylan Bronn (La Gantoise ). Ils sont là parce que je suis persuadé qu’on a besoin de hausser un peu plus le niveau de cette équipe nationale, et ces joueurs nous ont apporté beaucoup de ton, ont tiré vers le haut les autres joueurs et les résultats sont là ». A noter qu’après le test portugais, les Aigles de Carthage affronteront la Turquie le 1er juin et finiront leur préparation face à l’Espagne le 8 juin. Excusez du peu !
@ Cheikh Mabele