Tout ne s’est pas passé comme il le souhaitait depuis le début du Mondial, mais le sélectionneur de la Tunisie, Nabil Maaloul, aimerait bien finir sur un succès face au Panama. Pour l’honneur bien sûr, mais aussi parce qu’il estime que son équipe, qui a rencontré beaucoup de faits contraires, dont les multiples blessures avant et pendant la compétition,ne mérite pas la cuillère de bois qui lui est promise en cas de défaite face à la plus faible sélection du Mondial 2018.
L’ancien entraîneur de l’Espérance de Tunis devrait d’ailleurs annoncer au soir du dernier match (jeudi 28 juin ) quelle suite il compte donner à son aventure à la tête des Aigles de Carthage.Ces derniers jours, a-t-il confié en conférence de presse, il a passé une partie du temps, avec succès semble-til, à panser les plaies morales de son groupe désarçonné par la rouste que lui a infligé le Belgique: “Contrairement aux rumeurs qui circulent, l’ambiance au sein du groupe est bonne. Nous avons certes tablé sur un meilleur parcours, mais clôre notre participation par une victoire est important d’autant plus que la Tunisie n’a réalisé aucune victoire en mondial depuis quatre décennies ».
Face au Panama, le boss technique des Rouge et Blanc a prévu un turnover afin de donner leur chance au maximum de joueurs.Preuve de l’implication totale du sélectionneur, il a même enfilé les gants lors de la dernière séance d’entraînement pour faire le nombre, sachant que la FIFA avait refusé aux Tunisiens de faire appel à un gardien de but (Moez Ben Chrifia) pour remplacer Farouk Ben Mustapha blessé.