Ce qu’il a dit lors de la conférence de presse qui a suivi le tirage du Mondial 2018, le sélectionneur tunisien Nabil Maaloul l’a répété au micro de la BBC Sport : le contenu de la suite des événements en Russie pour les Aigles de Carthage dépendra du premier match contre l’Angleterre. Même si le technicien tunisien dresse un tableau flatteur de l’équipe de la Rose : « La clé de la qualification sera le premier match, le 18 juin, contre l’Angleterre, a-t-il insisté, une équipe qui s’est beaucoup améliorée cette année, surtout après la nomination d’un nouvel entraîneur et l’arrivée de jeunes talents. Dele Alli et Harry Kane sont des joueurs exceptionnels et pour moi, Kane est l’un des meilleurs attaquants du monde en ce moment. »
Si l’Angleterre a déjà rencontré et battu la Tunisie (2-0) à Marseille lors du Mondial 1998 organisé en France, Maaloul estime que c’est trop vieux comme souvenir pour que cela soit une référence: » C’est un nouveau match, avec deux nouveaux entraîneurs et une nouvelle génération. L’Angleterre avait beaucoup d’étoiles et de bons joueurs en 1998, mais maintenant vous avez l’impression qu’il y a une équipe. Une équipe de jeunes joueurs talentueux, nous nous attendons à un match très difficile. L’âge moyen de cette équipe tunisienne est de 26 ans et malgré la rencontre avec l’Angleterre, nous avons une grande chance d’atteindre le deuxième tour. » Contrairement à son voisin marocain qui débutera la compétition en affrontant l’adversaire le moins prestigieux, la Tunisie devra faire ses preuve face à deux géants, l’Angleterre (18 juin) puis la Belgique (23 juin), avant de se coltiner le petit Poucet de la compétition, le Panama (28 juin). Maaloul a-t-il raison de miser beaucoup sur le premier match ? Et sera-t-il déjà trop tard pour la bande à Aymen Abdennour lorsque le moment viendra d’affronter le Panama, considéré comme le petit Poucet du Mondial ?
@Cheikh Mabele