Le nom de Faouzi Benzarti pour remplacer Henry Kasperczak à la tête des Aigles de Carthage est le plus cité par les médias tunisiens .Pourtant, une telle nomination se trouve devant deux obstacles. En effet, si le départ du Franco-Polonais ne fait plus de doute, il reste à savoir dans quel délai et sous quelles conditions. Selon les dernières nouvelles, l’ancien entraîneur de Montpellier n’accepterait pas une négociation a l’amiable qui mettrait le responsabilité de l’échec en grande partie sur son dos. Même si Wadii El Jarii, le président de la Fédération tunisienne de football (FTF), se veut rassurant à ce sujet: « C’est une question de temps. Nous sommes en train de chercher un terrain d’entente avec lui pour une résiliation du contrat à l’amiable ».
Ensuite, Faouzi Benzarti n’est pas du tout certain de recevoir le feu vert de son club. Car l’Espérance de Tunis a de gros chantiers devant elle, notamment une fin de championnat palpitante et la Ligue des Champions qu’elle rêve de remporter : « Nous avons la Ligue des champions et la Coupe arabe l’été prochain et nous voulons garder tout le monde », a prévenu son directeur sportif Riadh Bennour. En clair, Benzarti n’est pas encore certain de porter la casquette du sélectionneur. D’autres candidats sont dans les starting blocks. En l’occurrence, Nabil Maaloul, Ammar Souayah et Sami Trabelsi. Les deux premiers offrent l’avantage d’êtres libres. A moins que la FTF décide in fine d’aller chercher l’oiseau rare à l’étranger …
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