Wadii Al Jari, président sortant de la Fédération tunisienne de football (FTF), a été réélu pour un nouveau bail de quatre ans. Il l’a emporté largement face à Jalel Tekaya par 272 voix contre 114. Durant sa campagne, le futur vainqueur de la consultation avait réfuté l’idée d’un bilan négatif de sa gestion: « J’entends tous les jours que rien ne va depuis l’arrivée du bureau fédéral actuel et que le football tunisien a touché le fond, avait-il déclaré, pourtant, les chiffres ne confirment pas ce que racontent ces gens”. Sur le plan des résultats sportifs, les grands reproches faits à sa mandature concernent l’élimination des Aigles de Carthage du Mondial 2014 par le Cameroun (0-0, 1-4) et celle des U23 du tournoi final olympique.
Mais le président Al Jari reconnaît indirectement les limites actuelles du football tunisien au niveau international et prône le travail dans la stabilité pour de meilleurs résultats. Pour ce faire, il cite l’exemple du voisin algérien : “Malgré cela, la Tunisie fait toujours partie des meilleures équipes. Maintenant, il faut aller chercher les jeunes talents qui évoluent à l’étranger. Il faudra également être solidaires. L’Algérie était absente pendant 25 ans. L’équipe qui a été battue par la Tunisie lors de la CAN 2013, s’est qualifiée au mondial avec les mêmes joueurs, staff et bureau fédéral. Ils étaient solidaires et ont tout fait pour que l’équipe réussisse. Je suis optimiste, nous sommes capables de nous qualifier au mondial 2018. Vous pouvez me détester mais aimez la Tunisie comme ce fut le cas en 2004 (ndlr l’année du titre de champion d’Afrique). Cela tombe bien, à Gharmath, l’assemblée élective vient de luis donner carte blanche pour mettre en oeuvre des réformes.