Après une Coupe d’Asie des nations mitigée sur le plan sportif,car la place en demi-finale a été sérieusement ternie par une terrible route infligée par le voisin et ennemi actuel désigné, le Qatar (0-4), les Emirats arabes unis semblent se tourner résolument vers l’avenir avec ce Mondial 2022 qui va les hanter durant quatre ans. Pour ce faire, ils se sont mis à la recherche depuis quelques semaines de la bonne pioche pour la direction de leur banc technique afin de succéder à l’Italo-Argentin Alberto Zaccheroni dont le contrat est arrivé à terme le 2 février. Il y a une semaine, la Fédération émiratie avait laissé entendre qu’elle avait dressé une shortlist de cinq entraîneurs.
Depuis jeudi soir, on sait que c’est le Néerlandais Bert van Marwijk qui occupe la pole position. Le technicien de 66 ans à l’avantage de bien connaître le football du golfe arabe. N’est-ce pas lui qui avait qualifié l’Arabie Saoudite au Mondial 2018 après avoir été écarté sans ménagement lors de la phase de préparation ? Et si l’on remonte un peu plus dans le temps, on se rend compte que c’est le même homme qui avait mené la sélection des Pays-Bas en finale de la Coupe du monde 2010. Si son dossier devait être retenu, le natif de Deventer n’aura pas de mal à quitter son poste de conseiller de Mark van Bommel sur le banc du PSV Eindhoven. Sa mission première sera alors de qualifier les coéquipiers d’Ali Mabkhout au Mondial 2022. Ce sera donc un contrat à long terme. La désignation du prochain sélectionneur aura lieu sans doute après la trêve internationale ponctuée par les deux matches amicaux contre l’Arabie Saoudite (21 mars et la Syrie (25 mars°.