Comme nous l’avions écris il y a quelques jours, la position de l’équipe des Emirats arabes unis dans les éliminatoires du Mondial 2022 est vraiment délicate. La bande à Ali Mabkhout est toujours à la recharche de son premier succès après trois journées disputées et a donc laissé les favoris filer à cent à l’heure en tête du groupe B.
A quelques heures d’affronter l’Irak à Dubai, le sélectionneur Bert Van Marwijk semble se résoudre à adopter la méthode Coué pour assurer que demain sera meilleur : » Chaque match que nous jouons est un match très important et aussi un match très difficile, a-t-il commenté en conférence de presse, le fait d’avoir affronté l‘Irak il y a quelques mois est important pour nous. Nous les connaissions et je les connais mieux que je si je ne les voyais qu’à la télévision. Nous nous préparons très bien aussi pour ce rendez-vous. Lors du dernier match contre l‘Iran, nous avons très bien joué. J’attends aussi ce match avec impatience. Et je me rends compte qu’il est très important. Il nous reste sept matches et nous avons encore une chance. Tant que nous avons une chance, nous nous battrons ».
Pour essayer de faire passer un message de confiance aux fans et aux observateurs, le Néerlandais, qui avait mené les Oranges jusqu’à la finale du Mondial 2010 disputé en Afrique du Sud, persiste à voir le verre à moitié plein : » D’un autre côté, a-t-il enchaîné, tout le monde a vu que nous avions bien joué en première mi-temps (contre l’Iran, jeudi denier) et que nous pouvions atteindre le même niveau que l’Iran, le n°22 mondial. Donc, même si d’un côté nous sommes très déçus, cela donne également confiance que nous sommes sur la bonne voie ». En cas d’une nouvelle déconvenue des Al Sukoor à domicile, il ‘est pas certain que le natif de Deventer passera l’hiver dans la chaleur d’Abu Dhabi. À suivre.
