A l’heure ou son équipe s’apprête à relever un grand défi en se qualifiant pour sa deuxième finale de Ligue des champions en deux ans, l’entraîneur de l’USM Alger, Paul Put, pense que son groupe a les moyens de revenir de Casablanca avec un résultat positif : «Je suis confiant pour ce match car je suis sûr que l’USMA montrera un meilleur visage que celui du match aller. On jouera cette fois-ci sur une bonne pelouse ou on pourra construire notre jeu. Ça sera aussi un avantage pour les deux équipes.»
En même temps il ne comprend pas les critiques qui égratignent le travail fait par le club et son staff technique : «Beaucoup de gens nous critiquent, a-t-il regretté dans les colonnes du site lebuteur.com vingt quatre heures avant d’affronter le WA Casablanca, pourtant, quand tu arrives en demi-finale d’une Ligue des champions, ça veut dire que tu as fait un bon parcours, quand même. Quand tu ne gagnes pas à l’extérieur, cela ne veut pas dire que tu as été mauvais. Le football, c’est aussi faire des calculs. Il faut être intelligent sachant que chaque match est différent de l’autre.»
Sur son avenir personnel, il demande aux uns et aux autres de ne pas s’en faire: «Un entraineur vit toujours avec la pression. Je suis habitué à travailler sous pression et personne ne pourra me perturber. Toutefois, un entraineur qui atteint les demi-finales d’une telle compétition et on lui parle de son avenir, c’est bizarre ! Je fais mon travail et j’ai confiance en ce que je fais. Notre objectif est d’atteindre cette finale.» Toutefois, le technicien belge sait pertinemment que son avenir peut se jouer sur les 90 ou 120 minutes du match de samedi au stade Mohamed V de Casablanca.
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