Rien ne semble en mesure de troubler la sérénité et la modération de Miloud Hamdi, le jeune entraîneur de l’USM Alger finaliste de la Champions League. Depuis qu’il a remplacé au pied levé le vieux routier du football international Otto Pfister, il n’a pas dérapé une seule fois. Engagé comme intérimaire, il est toujours là. Les dirigeants algérois ont été bien inspirés de lui faire confiance sur la durée. Alors que les Rouge et Noir s’apprêtent à aller chercher le Saint Graal, le coach poursuit avec sa méthode. La panique ou l’arrogance ne sont pas le genre de la maison. A propos de l’identité de l’adversaire ( avant que le Mazembe n’élimine Al Merreikh), il répond à l’agence Algérie Presse Service: “Arriver au dernier stade de la compétition signifie que l’adversaire, quel que soit son nom, dispose de grandes capacités. Nous devrons donc redoubler d’efforts pour espérer triompher.”
Sur la domiciliation du match aller à Alger :” « Le fait d’atteindre le dernier stade de la compétition met les deux équipes sur le même pied d’égalité. Disputer la première manche à Alger n’et pas un inconvénient pour nous.” Au sujet du choix du stade, alors que les dirigeants semblent pencher pour l’enceinte olympique du 5 juillet au détriment de la mascotte Omar Hamadi, Hamdi répond: « Peu importe le stade, l’important est d’être prêt”. Enfin, il insiste pour calmer l’euphorie générale en rappelant qu’une finale doit se gagner avant d’être fêtée: « Je ne cesse de le rappeler. Il faudra rester humble dans les moments de la victoire. Garder les pieds sur terre est plus qu’indispensable avant la finale. En football tout va vite et le risque de tomber de si haut à tout moment n’est toujours pas à écarter ». Et le plus fort dans l’histoire, c’est que ce discours empreint de modération marche depuis le début de l’aventure africaine. Hamdi disait la même chose dès les seizièmes de finale de la Champions League.
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