Depuis son départ du Maroc, le désormais ex-sélectionneur des Lions de l’Atlas, Vahid Halilhodzic ne s’était pas exprimé sur son limogeage par la FRMF qui le prive injustement d’une présence au Mondial 2022 comme ce fut le cas en 2010 avec la Côte d’Ivoire et en 2018 avec le Japon. Jusqu’à ce weekend où il a fait quelques confidences à Reprezentacija.ba un magazine spécialisé de son pays d’origine,, la Bosnie.
Dans cet entretien, pas de révélations détaillées sur son expérience marocaine qu’il dit réserver pour plus tard. Il a juste admis qu’il a préféré partir pour être en adéquation avec certains principes et valeurs. Que tout entraîneur est censé respecter : » Je me fiche de ce que les gens vont penser de moi après ça. Je pouvais accepter tout ce qu’ils ( ndlr les dirigeants du football marocain ) demandaient et rester, mais une fois qu’un entraîneur permet aux autres de décider qui jouera et qui ira à la Coupe du monde, alors il n’est plus entraîneur. Sa crédibilité devant les joueurs disparaît immédiatement ».
Après son limogeage, la polémique n’a pas baissé pour autant au Maroc. Cette fois, elle a concerné les indémnités colossales imaginées et estimées par,la rumeur à 3 millions d’euros. Une rumeur qui a contraint l’insitution faîtière marocaine à se fendre d’un communiqué pour donner selon elle les vrais chiffres: «La FRMF dément catégoriquement les informations relayées par certains médias au sujet du montant financier perçu par l’ex-entraineur des Lions de l’Atlas M. Vahid Halilhodzic après qu’il ait quitté son poste. La FRMF précise que la somme d’argent avancée par la presse est purement imaginaire et rappelle que la séparation entre les deux parties s’est faite à l’amiable. La FRMF indique que selon le code du travail du Maroc, M.Halilhodzic a perçu l’équivalent de ces trois mois de salaire comme stipulé dans son contrat signé avec la FRMF. Le salaire mensuel de l’ancien entraîneur ne dépasse pas les 800 000 dirhams (environ 76 705 euros) comme annoncé précédemment lors de sa présentation à la presse.» Il est clair qu’après larupture à l’amiable conclue avec son employeur Vahid Halilhodzic nentrera pas dans ce débat Maroco-marocain.
Pour la suite à donner à sa carrière, le natif ne se fait pas de mourron : «Je n’ai jamais eu autant d’offres. Trois ou quatre équipes nationales m’appellent, comme beaucoup de clubs, mais pour le moment, je veux d’abord me reposer. Tout peut arriver, y compris mettre fin à ma carrière». Même s’il vient de fêter ses 70 ans, on n!’imagine pas l’ancien entraîneur du Raja Casablanca, Paris SG et de Lille raccrocher et prendre sa retraite sur un malentendu. C’est un domme de défi et il ne serait guère étonnant qu’il s’en fixe au moins un denier.
@Chehat Fayçal