En dépit d’une avance confortable après son succès 3-0 lors de la finale aller, le Raja Casablanca n’est pas arrivé à Kinshasa la fleur au fusil pour affronter le Vita Club. Les Marocains savent que dans l’enfer du stades des Martyrs, il leur faudra livrer une dure bataille. Celle que leur promettent les locaux malgré l’immensité de la tache. A commencer par l’entraîneur des Dauphins Noirs : » C’est mathématique; pour soulever la coupe, il nous faut marquer 4 buts sans en encaisser, a confié Florent Ibenge au micro de radiookapi.net, donc, on s’est mis en réelle difficulté. L’histoire nous enseigne que c’est possible. Il faut y croire encore jusqu’au bout, jusqu’à la dernière minute. Essayez de laver l’affront qu’on a subi’.
Le coach congolais en profite même pour montrer du doigt l’arbitrage : « Tout le monde a vu que le Raja était plus agressif que nous dans le bon sens et parfois dans le mauvais parce qu’ils ont mis une pression sur les arbitres. En commençant par l’entraineur adverse qui s’est même permis d’aller secouer le 4e arbitre sans aucune remontrance. Ce n’est pas la première fois que ce quatuor arbitral se comporte de la façon contre nous ».Après les polémiques qui on suivi la demi-finale et la finale de la LDC, l’arbitrage sera encore une fois au coeur de l’événement.
Concernant les chances de victoire finale, Ibenge n’est pas le seul à croire l »exploit possible : « Tout le monde est déterminé pour gagner cette coupe qui manque à cette équipe depuis 45 ans, a déclaré le gardien de but Lukong Bongaman, je suis dans ce club depuis plus de 10 ans, j’ai envie de gagner un trophée. J’étais déjà là en 2014 lors de la finale de la Ligue des Champions. Je suis confiant pour le match retour. Nous avons montré qu’on pouvait gagner au-delà des buts que nous avons encaissé à l’aller, notamment en demi-finale contre Al Masry où nous avons mis quatre buts à zéro ». Le joueur d’origine camerounaise qui sait ce que se battre veut dire a donné le ton d’une finale retour qui s’annonce passionnante.
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