Mardi soir, l’attaquant international gabonais du WA Casablanca, Malick Evouna , était toujours dans un grand hotel casablancais en compagnie de son représentant dans l’attente du feu vert présidentiel qui lui permettrait de rejoindre le club égyptien Al-Ahly. Alors que le transfert était bouclé, après l’accord trouvé entre les deux clubs et entre le joueur et les représentants du Ahly sur la base d’un transfert estimé à 2 millions de dollars, le président des champions du Maroc en titre a fait volte-face, sans donner une véritable explication, et a déclaré le joueur “ intransférable ”. Pourtant, c’est le président du WAC, Saïd Naciri, qui avait demandé à Malick Evouna d’interrompre les vacances qu’il passait en famille au Gabon pour revenir dans la capitale économique chérifienne afin de finaliser son départ pour le Caire. Ce qui fut fait.
Mardi,après plusieurs jours de négociation, la presse marocaine et les médias égyptiens annonçaient le transfert définitif. Le joueur avait même fait sa première déclaration sur iInstagram pour remercier le WAC et ses fans : ” Le Wydad et les supporters, spécialement les Winners, seront toujours dans mon cœur.” Evouna a répété que son envie de rejoindre le grand club cairote était irréversible en dépit de la concurrence du Zamalek et des offres multiples que ses représentants ont reçu de la part d’autres clubs arabes et européens. Dans l’entourage du joueur que nous avons eu au téléphone mardi soir on ne comprend pas les tergiversations de dernière minute de la direction du club casablancais. D’autant que ce départ était quasiment programmé dès l’arrivée du joueur au club en 2013.
Le natif de Libreville avait en effet reçu l’assurance qu’il pourrait rejoindre un club de standing de son choix dès qu’il aurait fait ses preuves dans la Botola Pro 1. En clair, dès que sa valeur sportive et marchande aurait augmenté. L’objectif était que le club réalise une plus value conséquente et que le joueur se donne les moyens de progresser sportivement et contractuellement. En clair, une histoire de gagnant-gagnant. A l’heure ou nous rédigions ce papier, les parties prenantes du dossier étaient toujours a Casablanca. Elles logent d’ailleurs dans le même hôtel. Au même étage ! Ce qui signifie que le fil n’est pas rompu et qu’une bonne nouvelle pour Evouna peut être annoncée d’une heure à l’autre. A suivre.
@Fayçal CHEHAT