Certains médias chérifiens n’y vont pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il s’agit de Rachid Taoussi, l’entraineur marocain de l‘ES Sétif, l’adversaire du WA Casablanca en quart de finale de la Ligue de champions. Vainqueur au match aller (1-0), l’ancien sélectionneur des Lions de l’Atlas peut devenir le bourreau du Wydad en lui faisant perdre le titre continental qu’il détient.
Un commentaire symbolise parfaitement cette crainte du coach qui s’est transformé en magicien sur les hauts plateaux algériens : « Taoussi, le Judas marocain ? » s’est interrogé en titre le site sport.le360.ma avant de poursuivre: « Cette saison, l’entraîneur Rachid Taoussi n’a montré aucune pitié envers les clubs de son pays, il a éliminé le DHJ (ndlr Difaa El Jadida ) en phase de groupes et a donné une première leçon au WAC à l’aller. Sera-t-il le tombeur des représentants marocains, lui qui a déjà infligé de sérieuses corrections au Wydad du temps ou il était à la tête du Raja? «
Mais le site spécialisé demeure tout de même confiant quant au résultat final: » Pourtant, le WAC peut renverser les Sétifiens. Le WAC a une forte expérience africaine et un vécu prestigieux, son exigence et son ambition doivent le porter vers le succès. Le WAC peut le faire. Il a tout de même vaincu Al Ahly en finale l’an passé, porté par un public fou et par les Bencharki et autres El Karti. Il est temps pour le club casablanacais de prouver au continent qu’il entend rester le patron ». Alors continuité de la hiérarchie ou passation de pouvoir entre les deux géants nord-africains? Réponse vendredi soir.
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