Mido l’avoue: il aime la grosse pression celle qui fait monter l’adrénaline, celle que l’on ne trouve que dans les clubs à forte base populaire. En clair, celle qu’il a pu connaître au Zamalek et dans les grands clubs européens qu’il a fréquentés, Ajax Amsterdam, Marseille, Tottenham. Pourtant, c’est sur le banc du Wadi Degla, un club égyptien de moyenne stature qu’il a pris sa place depuis deux semaines. Il explique alors qu’il arrive dans ce club pour mettre en pratique un projet de jeu unique en Premier League: “ Je ne peux pas expliquer les aspects techniques de ce style de jeu, mais je peux confirmer qu’il est unique, défensivement et offensivement, et qu’il est déployé pour la première en Egypte ”.
Ce qui lui plait dans l’expérience au Wadi ? Sans doute la liberté d’agir “: Nous avons beaucoup de jeunes joueurs, mais nous avons aussi des joueurs très expérimentés à l’image du gardien Essam El Hadary”. Par ailleurs, il semblerait qu’il ne soit pas tenu pour le moment à un impératif de résultat “ Nous n’avons pas d’objectif précis, nous voulons seulement proposer un beau football et rester au coeur de la Premier League”. Mais pour Mido, qui a déjà fait une courte une belle (mais courte) démonstration de ses capacités de technicien au Zamalek, puis récemment au Ismaily SC , se voit offrir une nouvelle occasion d’appliquer sa méthode dans un club réputé pour sa sérénité mais aussi pour sa sécurité financière.