Il ne fait aucun doute que Wahbi Khazri est un homme et un joueur heureux depuis qu’il a validé avec les Aigles de Carthage un billet pour le Mondial 2018. Pour lui, comme pour tous ses coéquipiers, ce sera une première.La dernière participation de la Tunisie à une Coupe du monde remonte à 12 ans. De retour en Bretagne pour reprendre le quotidien de la Ligue 1 avec le Stade de Rennes, la natif d’Ajaccio s’est enthousiasmé: » Oui, c’est une belle période. J’ai participé à trois coupes d’Afrique des Nations mais la Coupe du Monde c’est le summum, a-t-il confié dans les colonnes du site officiel du club, c’est excitant de pouvoir y participer. On attend avec impatience le tirage au sort des poules le 1er décembre. C’est une bonne nouvelle, quelque chose d’extraordinaire. Ça faisait 12 ans que le pays attendait ça. On avait à cœur de retrouver cette compétition et redonner du plaisir aux Tunisiens. »
Sans chercher à tirer des plans sur la comète, l’ancien joueur de Bordeaux et de Swansea espère néanmoins que la Tunisie se montre à la hauteur de l’événement planétaire et de faire honneur à son statut de cadre du football arabe et africain: « Le niveau de la Coupe du Monde est tellement élevé qu’il faut faire de bonnes prestations avec son club si on veut être appelé. Les places sont chères mais on a une bonne génération, on tire tous dans le même sens. Je commence à avoir un peu de bouteille en sélection. On travaille dans la joie et la bonne humeur, comme au Stade Rennais d’ailleurs. J’espère que l’on sera capable de bien représenter notre pays en Russie. » Il reste six mois au sélectionneur Nabil Maaloul pour peaufiner son groupe dont fera certainement partie, sauf pépin physique, un Wahbi Khazri qui a retrouvé su peps depuis son arrivée au mois d’août dernier du côté du Roazhon Park.