Même s’il est loin d’avoir atteint un âge canonique, il n’ a qui 27 ans, le milieu international égyptien capitaine de l’équipe anglaise de Wigan, Sam Morsy, donne des conseils aux jeunes footballeurs dont l’ambition est de se faire une place au top du top de la profession. Et la matrice de la leçon, c’est que le talent ne peut suffire à lui seul. Sans un travail acharné, renouvelé et pointu, nul possibilité de réussir. Pourquoi ? L’époque à changé commence-t-il par expliquer : «Dans le monde actuel, les choses sont différentes pour les jeunes joueurs. Je me souviens avoir grandi et joué pendant des heures dans la rue, c’est ainsi que j’ai appris beaucoup de choses. »
Mais selon Morsy, l »inné et l’apprentissage sauvage ne mènent plus au succès d’une carrière : «Tous les jours, le joueur doit avoir la volonté inébranlable de s’améliorer: Il doit courir, aller au gymnase, travailler sa souplesse…. Aujourd’hui’hui, , les clubs ont toutes sortes de spécialistes pour aider les ceux qui le souhaitent à s’améliorer. Celui qui veut changer n’importe quel aspect de sa pratique, il peut le faire. Et il doit le faire sans compter ses heures ».
En clair, le natif de Wolverhampton explique que ce métier ne peut plus être pratiqué en dilletante : «Vous ne pouvez pas arriver à l’entraînement, passer en revue les mouvements demandés et rentrer chez vous. Ça ne marche pas comme ça. Cela devient de plus en plus difficile chaque saison. Les jeunes joueurs pensent peut-être que c’est seul le talent compte, mais c’est bien plus que cela, il faut vivre son métier « . Sélectionné pour la première fois par l’uruguayen Hector Cuper en 2016, à 25 ans, a fait partie du groupe des 23 Pharaons qui ont participé au Mondial 2018.