En dominant le Zamalek 3-1) à Casablanca, le Wydad a effacé en partie l’échec subi une semaine plus tôt face aux Angolais de Petro Luanda (1-2). La victoire devant les champions en titre d’Egypte a eu lieu dans l’ambiance incandescente créé par le retour tant attendu des fans dans les tribunes.
Ce qui a réjoui les joueurs bien sûr et surtout l’entraîneur Walid Regragui qui a clairement affirmé que sans cette présence populaire la victoire aurait été plus difficle à obtenir: » Aujourd’hui, je comprends mieux comment le Wydad a gagné la Ligue des champions et comment avec ce public l’équipe peut gagner n’importe quel duel à domicile. Je n’ai jamais vu une telle ambiance, même en étant joueur en Espagne et avec l’équipe nationale. Sans le public, le Wydad n’aurait jamais pu gagner ce match aujourd’hui, même avec le meilleur schéma tactique possible».
Cette démonstration et cette passion n’ont pas empêché l’ancien entraîneur du FUS Rabat (2014-2020) et d’Al Duhail (2020) è de se plaindre de la programmation démente infligée aux clubs chérifiens engagés sur plusieurs fronts : «Quand ont dispute un match tous les trois jours, ce n’est pas facile, surtout à un rythme élevé. Avec le niveau du match contre le Zamalek, je me demande comment l’équipe sera mardi prochain, ou samedi dans la Botola. Même avec les grandes équipes internationales, on ne joue pas à un tel rythme. Six matchs en 15 jours, et là on va jouer encore deux matchs, ce qui fera huit matches en 21 jours, c’est un rythme impossible à tenir». Il aurait pu ajouter qu’au nombre de matches s’ajoute des déplacements longs et éreintants dans limmensité du continent africain.
@Cheikh Mabele