Patrice Carteron est sans aucun doute l’heure actuelle l’entraîneur le plus bankable sur le continent africain. Ses réussites sont bien plus nombreuses que ses échecs lui qui a été sur le banc des plus grands clubs. Il est en effet passé par les bancs de du Tout Puissant Mazembe, du Raja Casablanca, d’Al Ahly avant de débarquer l’été 2019 au Caire pour prendre en main le Zamalek. Il n’est donc guère étonnant de le voir annoncer qu’il a reçu une offre d’un club japonais dont il n’a pas voulu donner le nom.
Proposition qu’il dit avoir déclinée : » J’ai reçu une grosse offre d’un des clubs japonais mais je l’ai refusée, a-t-il confié au médias cairotes, malgré l’expiration de mon contrat avec Zamalek à la fin de la saison en cours, j’ai refusé l’offre. L’offre japonaise était très attrayante financièrement, et pour deux saisons. J’ai refusé l’offre parce que je ne peux pas quitter Zamalek dans la situation actuelle, alors que l’équipe se prépare pour les demi-finales de la Ligue des champions de la CAF ».
C’est sans doute une façon habile de mettre la pression sur Mortada Mansour l’intraitable président des Chevaliers Blancs trois mois avant la fin du contrat qui lie les deux parties. Mais s’il a pris le temps de détailler le profil de son patron, Carteron doit tout de même savoir qu’avec le célèbre avocat égyptien même les triomphes ne sont pas une garantie de stabilité.Le technicien français va certainement se concentrer sur la Ligue des champions dont il disputera la demi-fiinale core le Raja Casablanca en mai prochain. Le championnat de Premier League est quasiment destiné au Ahly qui caracole en tête avec 18 points d’avance.
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