Le retour de Patrice Carteron aux affaires techniques du Zamalek, six mois après son départ précipité pour Al Taawon et la Saudi Pro League, a surpris beaucoup de monde en Egypte. Au point de voir déferler un torrent d’incompréhension chez les fans.
Mais si le coach français ne semble pas regretter d’avoir lâché les « Chevaliers Blancs » en pleine bataille, il débarque avec des promesses. Celles d’un homme qui s’estime redevable au club : » Je suis content de mon retour à Zamalek, a-t-il confié au micro de la web TV du leader du championnat, je sais que certains fans sont satisfaits de mon retour et d’autres non, mais je sens que je dois beaucoup à ce club. Je suis ici pour gagner des trophées et faire plaisir aux fans ». L’ancien homme du Tout Puissant Mazembe fait ensuite une sorte d’état des lieux et insiste sur l’état d’esprit du groupe qui serait moins bon qu’avant son départ en octobre : » Les joueurs n’ont pas le même esprit que nous avions auparavant. Cet esprit était le secret de nos succès. De plus, le départ de l’attaquant principal Mostafa Mohamed ( parti rejoindre le Galatasaray) a eu un impact négatif sur l’équipe, mais mon objectif est de restaurer l’esprit de la gagne ».
Une déclaration sous la forme d’une pierre dans le jardin de son prédécesseur, le Portugais Jaime Pacheco. Carteron affirme aussi qu’il est revenu sur la demande insistante des dirigeants du club et qu’il a consenti des efforts : «J’ai rejoint Zamalek avec un salaire inférieur à celui que j’avais à Al-Taawon, mais je ne pouvais pas ignorer l’appel de Zamalek en voyant le club en crise ». Mercredi soir, au coup de sifflet final de l’arbitre du match contre l’ES Tunis comptant pour la 4ème journée de la phase de groupes de la Ligue des champions, on saura si le natif de Saint-Brieuc a bien entamé ou pas une remontada dans l’estime des centaines de milliers d’amoureux des Rouge et Blanc.
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