Le Zamalek a depuis ce weekend un nouveau président. En effet, Hussein Labib é été élu à une large majorité à la tête du deuxième club le plus puissant d’Egypte après Al-Ahly. Le nouvel homme fort des Chevaliers Blancs succède à Mortada Mansour en s’imposant devant une forte adversité représentée par Farouk Gaafar, Omar Haridy, Mervat Sayed Ahmed et Maged El Hanbali.
Le nouveau comité de direction a été élu sur la base du vote suivant : Le président : Hussein Labib, 15229 voix , le vice president, Hisham Nasr, 9483 vois et le trésorier, Hossam Al-Mandouh, 12,431 votes
Après l’annonce de sa victoire, Labi a tenu à lance un message aux fans du club via le canal de la télévision du club : : « C’était une belle journée et les membres de l’Assemblée générale ont agi avec succès, et nous devons réaliser ce que nous avons annoncé et être un motif de joie pour les fans de Zamalek.Je voudrais dire aux fans du Zamalek Club, attendez-nous et nous promettons de réaliser toutes les choses dont vous êtes heureux et nous redonnerons au Zamalek sa gloire. »
Le très bien informé magazine digital égyptien kinggfut.com annonce que pour bien assumer ses responsabilités, Hussein Labib pourra compter un conseil d’administration où siègeront d’éminentes personnalités de la société civile et et du monde de l’entreprise. À l’image de Hany Shoukry, PDG de Wunderman Thompson, de Hany Berzi, PDG d’Edita ou de l’ancien président de la Fédération de handball, Hesham Nasr... Ajoutons que Hussein Labib avait déjà assuré l’intérim à la présidence en 2021 lorsque Mortada Mansour, poursuivi par le justice égyptienne, avait été contraint de démissionner.
Pour mémoire, Mortada Mansour, 75 ans, qui a régné en maître absolu entre 2014 et 2022, a été destitué de son poste de président du Zamalek peu de temps après sa condamnation par le le tribunal du Caire pour diffamation contre les dirigeants du club rival, Al-Ahly. En effet, la Cour administrative suprême du Conseil d’État avait rejeté en juillet dernier son recours contre la décision visant à le destituer de la présidence.
S’il est parti forcé par la loi, Mortada Mansour avait certainement commencé à se lasser de ses passages multiples dans les tribunaux. Il semble que cette fois il a bel et bien abandonné toute idée de retour aux affaires. D’autant qu’il a reconnu avoir laisser un cadeau empoisonné à l’homme qui lui succèdera sous la forme d’une dette de 4,5 millions de dollars à l’Association égyptienne de football (EFA).
@FayçalCHEHAT