Parti en vacances dans son pays pendant la trêve internationale, l‘entraîneur portugais du Zamalek, Jesualdo Ferreira, a annoncé qu’il ne reviendrait pas sur le banc des champions d’Egypte en titre. Dans une longue postée sur sa page Facebook, il explique sa décision par le non paiement de ces derniers mois de salaire tout en précisant qu’il reproche surtout l’avalanche de critiques dont il a fait l’objet ces dernières semaines de la part des dirigeants du club et notamment l’ingérence permanente dans son travail du président Mortada Mansour :” Comme vous le savez, depuis de nombreux mois, le président se bat contre le staff technique en essayant d’interférer dans notre travail ». In fine, ne cherchant sans doute pas à faire trainer l’affaire devant des tribunaux, le technicien portugais propose de renoncer à ses salaires et que le club en fasse de même pour la pénalité pour rupture de contrat estimée à 240 000 dollars américains. Jesualdo a par ailleurs affirmé qu’il part en bons termes avec le personnel du club avec lequel il a toujours travaillé dans un bon état d’esprit et félicite les joueurs qui sont les véritables acteurs du succès du club. Une chose est sûre, cela doit être très difficile d’être un entraîneur sous la direction du président Mortada. En effet, avant Ferreira, Jaime Pacheco, portugais aussi, avait quitté le club exactement dans les même conditions en décembre 2014.
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