Nebosja Jovovic, le nouvel entraîneur du Zamalek, a donné sa première conférence de presse et a montré beaucoup d’envie et une solide ‘assurance concernant la lourde tache qui l’attend au Caire. Le successeur du Portugais Augusto Inacio, qui affirme arriver avec sa « propre vision » de l’effectif et du staff technique, est déjà conscient qu’il a peu de temps pour reconstruire une équipe ébranlée par une saison médiocre, même s’il a paraphé un contrat de deux ans : « Nous n’avons pas assez de temps avant la nouvelle saison, mais cela ne nous affectera pas négativement. Un entraîneur doit toujours prendre la bonne décision au bon moment, car le football ressemble à la vie: tous les jours, il faut faire face à de nouveaux défis ».
Pour ce faire, le technicien monténégrin compte s’inspirer de sa courte expérience jordanienne pour relever le défi égyptien : « Il y a deux solutions importantes pour reconstruire l’équipe. Tout d’abord, nous devons injecter de l’énergie positive de l’équipe, ce que j’ai réussi à faire avec Al-Faisaly en seulement six mois. Ensuite, remettre l’institution Zamalek au centre de l’intérêt général. Comme je sais le Zamalek est une grande équipe et que l’Egypte est un grand pays, je ferai de mon mieux pour donner du plaisir à ses fans. » Un discours que de nombreux entraîneurs avaient tenu en posant leur valise pour la première fois dans la maison des « Chevaliers Blancs » avant de déchanter ou de lâcher du lest devant la pression quotidienne de Mortada Mansour, le maître des lieux. Un premier bilan sera certainement fait après dix journées de Premier League, c’est-à-dire vers la fin du mois de novembre 2017.
@ Cheikh Mabele