Lassé de réclamer en vain ses salaires impayés depuis des mois, le défenseur axial international Burkinabé Mohamed Koffi est allé au clash avec le Zamalek. Dans une première étape, le joueur a boycotté les entraînement et refusé de faire le dernier déplacement en Afrique du Sud pour affronter Mamelodi Sundowns avant de finir par rentrer au Burkina Faso sans en informer ses dirigeants et avec la ferme volonté de résilier son contrat.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, Koffi affirme ne pas être fou de quitter le club sans avoir récupérer son argent et que s’il avait reçu son dû à temps il aurait pu imaginer finir sa carrière au Zamalek : » Les dirigeants me promettent de régler cette dette depuis longtemps mais ils ne l’ont jamais fait avant d’ignorer tous mes appels téléphoniques. Et même lorsque j’ai feint une blessure au genou pour attirer leur attention, ils n’ont même pas pris la peine de demander au médecin de vérifier les scans médicaux qui m’accordaient 45 jours de repos.”
Mais plus que les salaires impayés, L’Etalon du Burkina Faso accuse son président de l’avoir menacé et insulté copieusement: “Il semble que Mortada Mansour a oublié que je ne suis pas un joueur égyptien qui fermerait les yeux sur toutes insultes. Je suis un joueur professionnel et je détiens un passeport diplomatique burkinabé. Par conséquent, je vais prendre toutes les mesures qui me permettront de préserver mes droits après les insultes proférées contre moi, ma mère et mon pays”. Le réputé bouillant et excessif président Mortada Mansour est-il allé trop loin cette fois en ne respectant pas les droits d’un joueur cité pourtant comme modèle sportif et humain depuis son arrivée chez les Chevaliers Blancs à l’été 2014 ? Affaire à suivre.
@Cheikh Mabele